Adoptez la bonne attitude et nous ferons de vous un employé très performant
Le diplôme ne signifie pas grand-chose sans l'apprentissage numérique tout au long de la vie sur le lieu de travail
On dit souvent qu’un master ou un baccalauréat professionnel est un sésame sur le marché du travail. Cependant, s’il ouvre la porte, il ne garantit pas pour autant une brillante carrière ou des performances élevées de l’employé une fois qu’il est embauché. Aujourd’hui, à l’ère de l’économie numérique, en constante mutation, il faut plus que jamais être deux pour danser le tango : une mentalité numérique et proactive de la part des employés et des possibilités d’apprentissage en continu offertes par l’employeur. Ce sera notre message clé à l’occasion de la Journée de l’économie numérique de 2018. Samsung organise cet événement pour un public de jeunes étudiants de la génération des milléniaux qui sont sur le point d’obtenir leur diplôme et d’entrer sur le marché du travail. Samsung collabore à cet effet avec l’Université de Gand, sous la houlette du Pr Lieven De Marez : un véritable défenseur de l’éducation numérique, de l’innovation et de la création de passerelles entre le monde universitaire et l’industrie.
Croyez-moi, je suis né et j’ai grandi dans une famille d’enseignants et je connais donc l’importance de l’éducation. J’ai été témoin, non sans une certaine admiration du temps, de l’énergie et de la passion que mes parents, mes tantes, mes oncles et mon grand-père ont investis dans leur travail. En tant que responsable des ressources humaines, j’ai à cœur de prolonger cette volonté d’apprendre au-delà de l’école et de l’université en intégrant l’apprentissage continu dans notre stratégie RH. Non seulement parce que c’est ce que méritent les milléniaux, mais aussi parce que la société en général bénéficiera d’employés qui continueront à mettre à jour leurs compétences numériques. Je me félicite de la collaboration entre Samsung et l’université de Gand, car l’apprentissage ne s’arrête pas à la fin de vos études. Pas dans la société numérique « supersonique » du XXIe siècle.
La numérisation transforme les secteurs à la vitesse de la lumière. Sur le plan pédagogique, en simplifiant la communication entre les étudiants et les professeurs d’aujourd’hui, et en leur donnant accès à toutes les sources d’information possibles. Elle modifie également le marché du travail. Agoria, la principale fédération de l’industrie technologique belge, a calculé que d’ici à 2030, cette transition aura créé 3,7 postes vacants en Belgique pour chaque emploi disparu, soit 630 000 au total[1]. L’avenir professionnel des « natifs du numérique » s’annonce donc sous les meilleurs auspices ! Pour autant toutefois qu’ils suivent en permanence les mutations rapides de l’économie numérique : l’étude montre que d’ici à 2030, 310 000 postes nécessiteront un employé ayant suivi avec succès une reconversion professionnelle et possédant des compétences pratiques dans le domaine numérique.
L’apprentissage continu sur le lieu de travail deviendra plus que jamais un élément clé des descriptions de fonction et revêtira une importance au moins équivalente sur le versant financier. Non seulement parce que c’est nécessaire, mais aussi parce qu’on assiste à une pénurie croissante de personnes numériquement compétentes, capables d’apporter une valeur ajoutée à une entreprise. La guerre des talents numériques entre employeurs ne s’exacerbera qu’à partir de 2021, puisque la main-d’œuvre numérique ne sera alors plus suffisante pour pourvoir tous les postes vacants. Selon Agoria, l’écart entre l’offre et la demande numériques ne cessera de se creuser jusqu’en 2030 au moins. Par conséquent, les natifs du numérique n’auront que l’embarras du choix en matière d’emploi[1].
C’est la raison pour laquelle les entreprises qui ne peuvent pas ou ne veulent pas offrir de possibilités d’apprentissage continu seront très probablement ignorées par les jeunes diplômés. Il convient de faire en sorte que les attentes des employés et de l’employeur s’harmonisent le plus possible. L’apprentissage numérique tout au long de la vie sur le lieu de travail est bénéfique tant pour l’employeur que pour l’employé, et offre aux entreprises la flexibilité nécessaire pour anticiper l’évolution rapide de l’économie numérique, autrement dit la quatrième révolution industrielle. Une flexibilité qui manque encore aujourd’hui (cruellement) à de nombreuses entreprises. Dans une étude mondiale réalisée en 2017, 64 % des entreprises ont indiqué qu’elles n’avaient pas le personnel possédant les compétences nécessaires pour mener à bien la transformation numérique au sein de leur organisation, par comparaison avec les 53 % de l’étude de 2015[2].
L’apprentissage numérique tout au long de la vie devrait être un droit humain fondamental, quels que soient l’âge, l’éducation ou le milieu socio-économique de la personne considérée. L’intégration des compétences numériques aux 16 résultats d’apprentissage nécessaires pour le système éducatif flamand est un pas dans la bonne direction, puisque la plupart des jeunes de 18 ans terminent leurs études secondaires sans maîtriser les compétences de base du XXIe siècle. Une collaboration plus étroite entre l’enseignement public et les entreprises technologiques pourra aider à franchir le pas.
Un petit bémol toutefois… Les professeurs et les instituteurs jettent les fondations de l’avenir et le façonnent. Mais sommes-nous certains que chaque salle de classe est équipée des bons outils pour favoriser le développement de l’esprit numérique ? Sommes-nous certains que notre système éducatif et nos enseignants ont les moyens de ces ambitions numériques ? Il convient non seulement de déployer des mesures incitatives au sein des collectivités publiques, mais également de dégager des synergies entre le secteur public et le secteur privé. C’est indispensable ! Cette transition vers une école moderne et numérique est importante, puisque, jusqu’à l’âge de 18 ans au moins, les jeunes Belges développent leurs compétences numériques uniquement pendant leur temps libre. Si leur bagage numérique n’est pas aussi lourd qu’il le devrait, leur transition de l’université au marché du travail sera moins facile en raison d’un déficit de connaissances numériques.
D’autres générations d’employés bénéficieraient également d’initiatives et de partenariats aux finalités similaires. En effet, à une époque où la frontière entre le travail et les loisirs s’estompent, les entreprises doivent relever le défi de concilier la mentalité des milléniaux et les habitudes de travail éventuellement différentes des collaborateurs plus expérimentés. Enseigner les compétences numériques à ceux qui ont des dizaines d’années d’expérience et leur expliquer les vertus d’un environnement de travail numérique à 360 degrés débouchera sur une synergie entre les employés de tous les groupes d’âge.
Seule la formation continue sur le lieu de travail – quels que soient l’âge et l’expérience – permettra à un employé de s’armer pour relever les défis à venir. Seule une collaboration plus étroite entre le secteur éducatif et les entreprises pourra bénéficier à la société. Ce n’est qu’alors qu’un diplôme sera non seulement un sésame pour le marché du travail, mais aussi un tremplin vers une carrière prospère. En résumé, adoptez la bonne attitude et nous ferons de vous un employé très performant pendant l’ensemble de votre parcours professionnel.
Pour en savoir plus sur le « Digital Economy Day » et le partenariat entre Samsung et l’Université de Gand, veuillez suivre ce lien :
https://www.samsung.com/be/digital-economy-day/
[1] https://www.agoria.be/fr/Agoria-Sans-politique-adaptee-il-y-aura-584-000-postes-vacants-non-pourvus-en-2030
[2] https://www.i17.in.tum.de/uploads/media/IDT-Survey_Report_2017_final.pdf
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