L’importance d’apprendre aux élèves à papoter
Au cours de la prochaine année scolaire, pas question de voir les échanges de banalités s’ajouter à la liste illustre des encyclopédies, des flippos et des disquettes informatiques (paix à leur âme) ! Contrairement à ces trois défunts objets qui ont disparu du vocabulaire des jeunes, il n’existe pas de vraie alternative numérique à la bonne vieille parlote. La récente étude Techonomics de Samsung sur les usages, les habitudes et les besoins des Belges en matière de technologie indiquent que ces derniers sont suffisamment compétents que pour communiquer numériquement avec leurs amis et leur famille. Par exemple, nous contactons plus souvent notre famille par SMS, par les réseaux sociaux et/ou par e-mail qu’en parlant en face à face.
Le gouvernement flamand a heureusement pris conscience que les échanges de banalités sont l’une des choses que votre enfant doit apprendre à l’école. En décembre 2018, il a défini dans les objectifs pédagogiques les compétences et savoirs minimaux des élèves à la fin de leur première année d’enseignement secondaire. La mise en œuvre concrète de ces nouveaux objectifs pédagogiques reposait sur seize socles de compétence, et notamment les « compétences sociorelationnelles » en plus de la « compétence numérique » et de « l’éducation aux médias ».
Si les technologies peuvent nous « sauver » de certaines situations socialement inconfortables (par exemple les fêtes de famille), c’est en forgeant qu’on devient forgeron. Idéalement, les jeunes qui se retrouveront plus tard dans une situation qui exige de parler de banalités, comme une rencontre entre collègues et avec des clients sur leur lieu de travail, pourront faire plus que bégayer « Il fait chaud, hein ? ». L’étude Techonomics demandait « Comment communiquez-vous le plus souvent avec vos amis ? ». Il s’est avéré que le face-à-face et le contact personnel avaient cédé la première place aux textos et ne devançaient que de peu les appels téléphoniques, les réseaux sociaux et la messagerie instantanée. Plus les répondants sont jeunes et plus ces deux derniers éléments sont populaires.
Les progrès technologiques ont eu un impact majeur sur nos vies, mais nous devons veiller à qu’ils ne se fassent pas au détriment de nos compétences sociorelationnelles, en particulier celles des digital natives qui vont reprendre à contrecœur le chemin de l’école. C’est en effet ainsi que des concepts tels que l’anxiété au téléphone, la peur de donner voire de recevoir un appel téléphonique se répandent dans la population. Ce handicap social, difficile à vivre par la personne concernée, ne sera pas non plus très apprécié par les employeurs.
Une (ré)éducation numérique pour aider les jeunes à se réapproprier le bon usage des outils numériques s’impose donc peu à peu. C’est la seule façon pour les jeunes de développer leurs aptitudes interpersonnelles. Des outils tels que les applis qui mesurent le temps passé devant les écrans, les réglages de réponse automatique au volant et les paramètres « ne pas déranger » peuvent être utiles dans ce contexte.
Quant aux milliers d’enseignants qui reprennent le travail lundi, ils ont un rôle capital à jouer. Les objectifs pédagogiques du gouvernement flamand sont définis, mais ce sont les enseignants qui jugeront comment leurs élèves (vos fils et vos filles) les atteindront. Les enseignants peuvent pour ce faire recourir aux programmes élaborés par les acteurs de l’éducation (Katholiek Onderwijs Vlaanderen, GO!, OVSG et POV). C’est à eux qu’il revient d’inculquer notamment à leurs élèves « les compétences numériques et l’éducation aux médias » et « les compétences sociorelationnelles ». Les humains ne sont en effet pas des robots : même à l’ère du numérique, la technologie ne pourra jamais remplacer les échanges de banalités et les compétences interpersonnelles.
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