Première mondiale : intégration du modèle de diagnostic de professeurs louvanistes dans des échographes Samsung
L’intégration du célèbre modèle ADNEX dans des échographes marque un grand pas en avant dans la lutte contre le cancer de l’ovaire
Lundi 6 février 2017 — Les 9 et 10 février, plus de 300 spécialistes internationaux du cancer de l’ovaire se réuniront à l’UZ Leuven pour partager leur expertise dans le cadre du congrès IOTA, où seront présentées les dernières évolutions en matière de lutte contre le cancer de l’ovaire. La technologie devient de plus en plus un allié dans la lutte contre le cancer, comme en témoigne la présence de Samsung au congrès de cette année. L’intégration du modèle de diagnostic ADNEX des professeurs louvanistes Ben Van Calster et Dirk Timmerman dans les nouveaux échographes de Samsung sera commentée lors d’un lunch-symposium. Une première mondiale !
L’importance de la lutte contre le cancer de l’ovaire ne fait plus aucun doute : ce cancer est diagnostiqué chaque année chez quelque 1 000 femmes belges. C’est ce qui a poussé le professeur Dirk Timmerman (UZ Leuven) à fonder le groupe de recherche IOTA (International Ovarian Tumor Analysis) il y a une vingtaine d’années. Avec l’aide d’une équipe d’experts louvanistes, notamment composée de biostatisticiens et d’ingénieurs, le professeur Timmerman a mis au point le modèle ADNEX, aujourd’hui largement répandu. L’intégration de ce modèle dans les échographes Samsung de dernière génération élargira et mondialisera encore davantage son utilisation.
Des Belges à l’origine d’un modèle de diagnostic mondialement célèbre
Le professeur Dirk Timmerman et ses confrères du groupe de recherche IOTA – qu’il a lui-même fondé – ont lancé la première version des modèles IOTA à la fin du siècle dernier. « ADNEX doit être considéré comme un modèle de diagnostic permettant au médecin de déterminer la nature de la tumeur à l’aide d’une sorte de check-list », explique le professeur Timmerman. Le modèle repose sur des données relatives à des grosseurs ovariennes observées chez environ 6 000 femmes – il était question de cancer dans 2 000 de ces cas. Au début, les modèles IOTA permettaient uniquement de distinguer les tumeurs bénignes et malignes. Le nouveau modèle ADNEX a été adapté aux dernières évolutions. Dirk Timmerman : « Nous pouvons déjà distinguer les tumeurs bénignes, borderline, cancéreuses de stade I, cancéreuses de stade II-IV et métastatiques. » En 2017, le groupe IOTA a déjà examiné plus de 21 000 patientes dans plusieurs pays. Grâce à l’intégration du modèle dans les nouveaux échographes de Samsung, la méthode sera accessible à beaucoup plus de médecins dans le monde entier.
Un gage d’efficacité pour l’hôpital, le médecin et la patiente
Le modèle ADNEX a permis de faire un grand pas en avant dans le classement correct des tumeurs ovariennes bénignes et malignes, augmentant ainsi sensiblement les chances de guérison. « ADNEX nous aide aussi à déterminer très rapidement l’opportunité d’une intervention. En cas de tumeur bénigne, une opération n’est pas toujours nécessaire ou une chirurgie exploratoire par le nombril suffit. Cela épargne bien des souffrances à la patiente. Les hôpitaux et le budget des soins de santé ont également tout intérêt à ce que les opérations invasives inutiles soient évitées. L’intégration d’ADNEX dans les échographes de Samsung optimisera fortement l’ensemble du processus », ajoute Dirk Timmerman. Jusqu’il y a peu, les médecins qui souhaitaient utiliser ADNEX devaient se fier à une appli qu’ils consultaient via leur smartphone ou via le site web du groupe IOTA. Le risque d’analyses ADNEX incomplètes n’était pas exclu. « Aujourd’hui, l’échographe accompagne le médecin tout au long du processus et en enregistre chaque phase pour que le médecin dispose, au final, d’un ensemble de données étayées identiques à celles de toutes les autres patientes traitées avec le même appareil. »
Au service de la recherche future
Si l’intégration d’ADNEX dans les échographes de Samsung contribuera à améliorer le traitement des patientes, la disponibilité du modèle via l’échographe promet également d’optimiser la recherche à l’avenir. Dirk Timmerman : « Plusieurs méta-études ont révélé qu’il n’y avait pas plus précis que les modèles IOTA pour distinguer les tumeurs ovariennes bénignes et malignes. Une application la plus large possible du modèle serait donc tout bénéfice pour la recherche future. En intégrant ADNEX aux échographes, vous constituez, par ailleurs, des dossiers uniformes sur les patientes, étayés par des données visuelles et faciles à comparer. Qui plus est, ce genre d’appareil se reprogramme facilement pour s’adapter à l’amélioration constante du modèle ADNEX. Bref, il représente une réelle valeur ajoutée pour les gynécologues et les oncologues du monde entier qui se penchent sur le diagnostic et la recherche en matière de cancer de l’ovaire. »
La technologie : un allié dans la lutte contre le cancer
Aux yeux du professeur Timmerman, la technologie en général et les échographes intelligents en particulier représentent incontestablement une avancée de taille pour les gynécologues, les radiologues et les oncologues. « Même dans un contexte de recherche aussi spécifique que le nôtre, une multitude de nouvelles études et études de cas sont publiées chaque année. Il est impossible pour un médecin ou même pour une équipe de suivre l’ensemble des évolutions. Imaginez maintenant que toutes ces nouvelles connaissances soient rassemblées au sein d’un seul et même appareil : quel progrès pour la médecine dite ‘evidence-based’ ! Les diagnostics ne dépendront plus du jugement d’un seul médecin, mais seront posés sur la base des données de milliers de patientes. Qui plus est, le modèle sera constamment affiné à mesure que les dossiers de patientes se multiplieront. La technologie est donc devenue un véritable allié qui garantit un travail plus précis ‘en temps réel’. Et c’est vital : rien qu’en Belgique, le cancer de l’ovaire est diagnostiqué chez plus de 1 000 femmes chaque année et des milliers d’opérations sont pratiquées pour retirer des tumeurs ovariennes bénignes. »
À propos du congrès IOTA
Le troisième congrès IOTA international se tiendra les 9 et 10 février 2017 à Louvain. Des médecins spécialistes issus de 28 pays y participeront. Le congrès sera également retransmis en direct dans le monde entier. Plus de 3 300 médecins spécialistes internationaux ont déjà obtenu le certificat IOTA après avoir réussi l’examen (questionnaire à choix multiple). Pour de plus amples informations, surfez sur le site web du groupe IOTA : http://www.iotagroup.org
À propos du prof. dr Timmerman
Dirk Timmerman est professeur titulaire à la faculté de gynécologie de la KU Leuven et chef de clinique de gynécologie à l’UZ Leuven. Il est le fondateur et le coordinateur du groupe IOTA, qui a pour but d’améliorer le diagnostic et le traitement des tumeurs ovariennes. Plus de 50 centres IOTA de par le monde ont enrôlé plus de 21 000 patientes dans des études IOTA minutieuses. Contact : Department Gynaecologie en Verloskunde/Département de gynécologie et d’obstétrique, UZ Leuven, Herestraat 49, 3000 Leuven, Belgique. +00 32 163 442. Dirk.timmerman@uzleuven.be.
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