Samsung pose les premières pierres de la Smart Home

La presse en a eu un avant-goût, ce 2 avril, à Malines. Les produits de la vaste gamme Samsung – du lave-linge au Samsung Galaxy S6, en passant par le haut-parleur Multiroom et la montre connectée Samsung Gear S – fonctionnent sans le moindre problème avec une serrure Assa Abloy, un thermomètre intelligent Nest et un système d’éclairage intelligent Sylvania.

Tous peuvent être reliés via un hub central de SmartThings, une plateforme ouverte rachetée par Samsung Electronics l’an dernier. De quoi connecter et commander tous les détecteurs, électroménagers et appareils de divertissement intelligents à l’aide d’une appli centrale.

Il ne s’agit pas là que de beaux projets : la technologie promet réellement de simplifier la vie des habitants en transformant des objets usuels en « objets intelligents » qui communiquent entre eux.

Samsung : le partenaire de votre Smart Home

« Samsung est le partenaire idéal de la maison intelligente. Outre des smartphones, des tablettes et des téléviseurs, Samsung conçoit également des appareils électroménagers à usage quotidien : des réfrigérateurs, des lave-linge, des aspirateurs… Coordonner ces appareils pour faciliter l’existence des utilisateurs s’impose comme une suite logique à nos yeux », explique Peter Vanhecke, Managing Director de Samsung Electronics Belgique. « Samsung a vendu 665 millions de produits dans le monde en 2014. D’ici à 2017, tous les appareils mobiles et les téléviseurs de notre gamme seront intelligents et, à l’horizon 2020, tous les produits Samsung pourront communiquer ensemble. »

Une prévision que confirme le futurologue Ian Pearson : « C’est la prochaine étape de l’évolution technologique. Nous sommes passés des ordinateurs centraux aux PC, des PC aux ordinateurs portables et des ordinateurs portables aux appareils mobiles (comme les tablettes, les smartphones et les autres technologies portables). Cette évolution a vu diminuer la taille des appareils, y compris celle des appareils portables, car les composants informatiques sont devenus à la fois plus compacts et plus puissants. De nombreux appareils mobiles sont plus puissants que les ordinateurs centraux d’il y a quelques années. En toute logique, d’autres appareils gagnent aujourd’hui en intelligence et en puissance. Le tout à moindre prix. C’est la porte ouverte à la maison intelligente ! »

« Dans la maison du futur, tout sera connecté : non seulement l’éclairage et les électroménagers, mais aussi le mobilier, la peinture des murs, voire le vitrage des fenêtres. Il y aura peut-être même des appareils volants qui surveilleront la sécurité, la pollution et la quantité de particules fines dans la maison. Les drones et les robots feront eux aussi partie du quotidien : ils communiqueront sans doute avec les autres appareils et les êtres humains. La maison apportera presque télépathiquement une réponse aux besoins de ses habitants en tenant compte des préférences, des émotions, des ordres et des gestes. »

Peter Vanhecke insiste sur le fait que la maison intelligente devra s’adapter au mode de vie de ses occupants : « Ce ne sont pas les appareils qui occuperont une place centrale, mais les êtres humains. C’est la maison qui s’adaptera à ses habitants, pas l’inverse. » Le propriétaire ou l’utilisateur des appareils choisira ce qui doit se passer et quand. Les appareils ne feront qu’exécuter ses ordres. Qui n’a jamais rêvé qu’on lui obéisse au doigt et à l’œil ? Et un réseau d’appareils qui s’étoffe de manière exponentielle (Google évalue à 75 milliards le nombre d’appareils qui communiqueront avec les humains et les objets en 2020) ne pourra qu’améliorer la qualité de vie des utilisateurs. Ce qui semblait encore irréalisable hier devient aujourd’hui réalité. »