L’ouverture gagne toujours : Samsung soutient la Team Samsung Galaxy aux Jeux Paralympiques de Paris 2024

Le 28 août prochain marquera l’ouverture des Jeux Paralympiques. Plus que jamais, Paris 2024 a à cœur de s’ouvrir à tous et, en tant que Partenaire Mondial, Samsung soutient les para-athlètes de la Team Samsung Galaxy qui vont concourir pendant 10 jours. Parmi eux, Kadeena Cox (Para-cyclisme et Para-athlétisme), Ugo Didier (Para-natation), Johannes Floors (Para-athlétisme), Kim Hee-jin (Goalball) et Madison de Rozario (Para-athlétisme) donneront le meilleur d’eux-mêmes afin de montrer que tout est possible lorsque l’on garde l’esprit ouvert. L’occasion d’en apprendre davantage sur leurs incroyables parcours et sur les spécificités de leurs disciplines, aux règles parfois encore méconnues.

Kadeena Cox, Para-cyclisme et Para-athlétisme – Royaume-Uni

Kadeena Cox a été la première athlète à remporter 2 médailles d’or dans 2 sports différents depuis 32 ans, lors des Jeux Paralympiques de Rio 2016. Elle a remporté le 400 m d’athlétisme T38 et le contre-la-montre du 500 m cycliste C4 à Rio 2016, établissant un record du monde dans chacune des disciplines. À Tokyo 2020, elle remporte à nouveau 2 médailles d’or et établit une fois encore 2 records du monde. ​Un exploit pour celle qui a commencé le vélo par la rééducation. En effet, athlète valide 2 ans avant Rio 2016, Kadeena Cox reçoit le diagnostic de sclérose en plaques à la suite d’un accident vasculaire cérébral. Prête à tout pour réaliser ses rêves, elle rejoint le handisport faisant d’elle la seule para-athlète britannique à avoir remporté une médaille d’or aux Jeux Paralympiques de cyclisme. Une véritable source d’inspiration qui démontre que lorsque l’on garde l’esprit ouvert, tout est possible.

Kadeena Cox a fondé la KC Academy afin d’offrir aux athlètes aux origines ethniques diverses davantage d’opportunités dans le cyclisme.

Les spécificités du Para-cyclisme

Le Para-cyclisme est divisé en deux disciplines aux Jeux Paralympiques : le Para-cyclisme sur route (course en ligne, contre-la-montre, relais par équipe) et le Para-cyclisme sur piste (contre-la-montre, poursuite individuelle, vitesse par équipes). Que ce soit sur piste ou sur route, la particularité du Para-cyclisme repose sur la multitude de types de vélos utilisés, adaptés aux besoins des athlètes : vélo standard, vélo à mains (handbike), tricycle et tandem.

Le saviez-vous ? Le Para-cyclisme est le sport qui a remporté à Tokyo le plus grand nombre de médailles chez les Français.

Ugo Didier, Para-natation – France

Ugo Didier fait ses débuts aux Championnats du monde de natation en 2017 alors qu’il n’a que 14 ans. Il est double-médaillé à Tokyo 2020, argent au 400 m nage libre S9 masculin et bronze dans le 200 m individuel masculin SM9.

Âgé de 22 ans, ce champion du monde et d’Europe est né avec un handicap physique l’empêchant de marcher et de rester debout trop longtemps, ainsi, la natation devient naturellement une passion.

Sensible aux nouvelles expériences et aux moments de partage, Ugo Didier a hâte de participer aux Jeux Paralympiques de Paris 2024 qui promettent de belles rencontres et des souvenirs mémorables qu’il ramènera à la maison.

Les spécificités de la Para- natation

Tous les styles de nage sont au programme des Jeux Paralympiques (brasse, dos, papillon, nage libre, trois et quatre nages) ainsi que la plupart des distances à l’exception des courses de demi-fond (800 m et 1 500 m).

En fonction de la nature du handicap, des spécificités sont à noter. Par exemple, les nageurs en situation de handicap visuel peuvent être aidés par un assistant qui utilise alors une perche avec un bloc de mousse à son extrémité pour toucher le bonnet du nageur afin de le prévenir qu’il approche du mur au moment des virages et de l’arrivée de la course. Le départ peut également se faire par plongeon ou directement dans l’eau si le handicap du nageur ne lui permet pas de se tenir sur le plot de départ. De plus, une aide est également permise aux nageurs ayant des difficultés à se maintenir seuls en contact avec le mur ou stable sur le plot.

Le saviez-vous ? L’usage de prothèses ou de matériel d’assistance est interdit dans la pratique de la Para natation.

Madison de Rozario, Para-athlétisme – Australie

Née le 24 novembre 1993 à Perth, en Australie, Madison de Rozario est une coureuse en fauteuil roulant spécialisée en moyenne et longue distance. Elle a commencé sa carrière paralympique aux Jeux Paralympiques de Pékin 2008. Depuis, elle a représenté son pays lors de tous les Jeux Paralympiques et a remporté 2 médailles d’or, 3 d’argent et 1 de bronze.

Convaincue que chacun est façonné par son environnement et par les personnes qui l’entourent, elle partage son ouverture d’esprit avec sa communauté afin d’encourager à être soi-même et en être fier.

Johannes Floors, Para-athlétisme – Allemagne

Né le 8 février 1995 avec une anomalie génétique affectant le péroné, Johannes Floors décide à 16 ans de se faire amputer les deux jambes, la douleur étant trop dure à supporter. C’est le sport qui a changé sa vie. Après avoir commencé sa carrière sportive en tant que nageur, c’est pour l’athlétisme qu’il se passionne. Double médaillé d’or paralympique (relais 4×100 m, 400 m), il a aussi remporté le bronze au 100 m sprint à Tokyo 2020. Ce Champion du monde et d’Europe détient le record du monde du 400 m T62.

Ayant à cœur de toujours s’améliorer et de relever de nouveaux défis, Johannes Floors aime partager son journal d’entraînement avec sa communauté afin de sensibiliser à la diversité et à l’handisport mais aussi encourager les jeunes générations à suivre leur passion.

Les spécificités du Para-athlétisme

Si on retrouve les épreuves classiques comme les courses, les lancers, les sauts et le Para-marathon, il y a des spécificités à observer. Tout d’abord, deux types de pratique sont à distinguer : debout ou en fauteuil. Ensuite, lors des courses, deux couloirs sont attribués aux athlètes malvoyants (un pour l’athlète et un pour son guide). Il n’y a donc que 4 places en finale des épreuves de 100 m et de 400 m.

Enfin, les épreuves de lancer se font assis et chaque athlète enchaîne 6 essais.

Le saviez-vous ? Le Para-athlétisme fut l’un des premiers sports à être intégrés au programme des Jeux Paralympiques à Rome en 1960. La famille d’épreuves la plus représentée est celle du lancer (37 % des épreuves), notamment le lancer de poids.

Kim Hee-jin, Goalball – Corée du Sud

Capitaine de l’équipe nationale de Goalball coréenne, Kim Hee-jin a permis à la Corée du Sud de se qualifier pour la première fois en 28 ans.

Pour Kim Hee-jin, l’ouverture gagne toujours et c’est ce qu’elle transmet à ses coéquipières pour garder confiance quelle que soit la situation et, ensemble, atteindre leur objectif aux Jeux Paralympiques de Paris 2024.

Les spécificités du Goalball

2 équipes de 6 joueurs maximum s’affrontent sur un terrain de 9 x 18 m. Le but est de lancer un ballon sonore (une clochette est placée à l’intérieur) dans le but adverse. Un match dure 2 x 12 minutes. En cas d’égalité à la fin du temps réglementaire, une prolongation de 2 x 3 minutes est engagée puis une séance de penalty, si nécessaire, afin de déterminer l’équipe victorieuse. Si une équipe possède 10 buts de plus que l’autre, le match est terminé.

Le saviez-vous ? Le Goalball exige un silence complet de la part des spectateurs lorsque le ballon est mis en jeu car les joueurs doivent entendre parfaitement ce dernier.

Désirée Vila Bargiela, Para-athlétisme – Espagne

Désirée Vila Bargiela est née en 1998. Sa carrière débute à l’âge de 14 ans, lorsqu’elle devient championne de Galice de gymnastique acrobatique, avant de devenir championne d’Espagne de gymnastique acrobatique deux ans plus tard, puis de se classer 19e aux championnats du monde de gymnastique acrobatique de Paris.

En 2015, elle est victime d’un accident à l’entraînement, se fracturant le tibia et le péroné. Cette blessure, mal soignée, entraîne l’amputation de sa jambe droite.

Elle poursuit alors sa carrière sportive en tant que para-athlète, cumulant podium sur podium, jusqu’à être sacrée championne d’Espagne du saut en longueur T63 en 2018. Elle a ensuite participé pour la première fois aux Jeux Paralympiques à Tokyo en 2020.

En 2018, Désirée a publié un livre revenant sur son accident, intitulé Lo único incurable son las ganas de vivir (La seule chose incurable est la volonté de vivre).